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mercredi 28 février 2024

Portrait de femme : Lady Diana [Manga]

Une fois n'est pas coutume, voici un petit manga en un seul volume en ce mercredi ! 

Les manga qui n'appartiennent pas à une série sont plutôt rares et j'ai déjà tellement de séries en cours que je préférais éviter d'en commencer une nouvelle. 

Aucun souci avec ce titre donc, puisqu'il n'y a qu'un tome qui concerne Lady Diana. 

 



J'imagine que vous connaissez comme moi Diana, princesse de Galles qui eut le mauvais goût de ne pas attacher sa ceinture et mourut dans un tunnel parisien une fin de mois d'août il y a plus de 25 ans. 
Sa vie est un roman et toutes les caméras du monde se sont attachés à la suivre. 
Elle a elle-même beaucoup raconté et il ne reste sans doute plus grand chose à dire. 
Et pourtant, dans ce manga, j'ai appris quelques petites choses. 
Le récit s'attache à montrer les tenants et les aboutissants. 
On apprend ainsi que Diana a toujours été généreuse et a pris soin des autres mais un évènement particulier va l'inciter à s'engager encore plus dans cette voie alors qu'elle est princesse de Galles. 
De sa jeunesse à ses dernières années, l'histoire reprend ainsi les moments importants de sa vie et rappelle qu'elle avait trouvé son chemin dans l'ouverture aux autres, emmenant volontiers ses fils avec elle, au grand dam de la famille royale. 

Véritable récit hagiographique, les pages se succèdent pour chanter la gloire de cette princesse malheureuse en passant un peu sous silence la partie un peu plus sombre de sa vie. 
Il est surtout question ici de générosité, de partage. 
C'est très rapide, mais quelques pages de texte en fin de volume donnent davantage d'informations. 
 
Le dessin est assez sobre, les personnages sont tous dessinés avec de grands yeux et des visages doux. 

C'est donc une lecture toute douce, parfaite pour découvrir Diana, notamment pour les jeunes filles. 





mercredi 19 juin 2019

Les enquêtes de Sherlock Holmes [Manga]


Sherlock Holmes est un de mes personnages préférés mais j'avoue n'avoir pas lu beaucoup de nouvelles de Conan Doyle.
J'ai eu plus de facilité à lire Agatha Christie quand j'étais ado et cela m'est resté.
Du coup, quand j'ai vu ce manga dans ma bibliothèque de village, je me suis dit que ce serait sympa de lire enfin les histoires dont est tirée la série Sherlock (même si on en connait beaucoup à force d'adaptations).

J'ai d'abord été surprise de constater qu'il n'y a qu'un volume.
Il y a de nombreuses nouvelles et on aurait pu penser qu'il allait y avoir plusieurs tomes de ce manga mais non, il y a 5 histoires parmi les plus connues : Les six Napoléons, La bande mouchetée, la ligue des rouquins, le dernier problème, la maison vide.
Comme il y a le dernier problème, il y a peu de chance qu'un autre volume sorte un jour.

Évidemment, pour pouvoir tenir dans un nombre de page restreint, le rythme est extrêmement soutenu.
Et malheureusement, cela va un peu trop vite.
Si les nouvelles sont lentes, ici c'est rapidement expédié.
Sherlock Holmes semble sortir les solutions de son chapeau et le plaisir de ses explications manque vraiment à l'appel.

Le dessin en revanche est clair avec peu de grimaces ou de motifs enfantins.
C'est agréable à lire, sans fioriture mais avec le minimum nécessaire pour la compréhension.
C'est sans doute un très bon manga pour ado qui leur permettra de découvrir Sherlock Holmes avec plaisir avant, peut-être, d'aller voir plus loin en lisant les textes originaux.














mercredi 7 décembre 2016

Bride stories de Kaoru Mori

En Novembre, Antigone et Anne nous proposait de piocher dans notre PAL pour la faire descendre un peu.
Je participe aussi chez George au Plan Orsec pour PAL obèse depuis le début de l'année.
Avec tout ça, je devrais être motivée, mais l'attrait de la nouveauté est toujours grand... enfin bon, non, en vrai, ce n'est pas ça.
C'est plutôt la fatigue du soir qui m'empêche d'avancer vraiment dans la lecture des livres papiers et qui me fait préférer les livres audios et mon crochet dans le train quand je vais travailler.
Ma PAL audio étant toute petite, aucun livre n'y reste très longtemps.

Et pourtant, il y a des pépites dans ma PAL !

J'ai donc tenté de l'attaquer par la face BD et mangas en sortant celui-ci qui squatte depuis pas mal de temps : Bride Stories.
On l'a beaucoup vu sur les blogs, et puis il a un peu disparu.

Amir a déjà 20 ans quand sa famille décide de la marier à un homme d'un clan voisin. 
C'est un âge avancé qui promet peu d'enfants pour le couple, surtout que son mari n'a que 12 ans. 
Mais Amir s'installe dans sa nouvelle vie avec enthousiasme, découvrant sa nouvelle famille, ses belle-soeurs, sa belle-mère, les enfants et les hommes de la famille. 
Elle sait se faire apprécier et dévoile petit à petit ses compétences sous leurs yeux ébahis...

Oui mais voilà, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Au bout de quelques pages, on découvre que la famille d'Amir regrette de l'avoir mariée et souhaite la récupérer.
Il faudra pourtant attendre les tomes suivants pour en savoir plus car celui-ci est surtout destiné à installer l'histoire et les personnages.
Amir apprend sa nouvelle vie et se révèle une jeune femme sage et intelligente.
Son mari si jeune est un peu impressionné, mais c'est un personnage prometteur, comme tout ceux qui sont présentés dans ce tome d'ailleurs.
Certains sont plus discrets que d'autres, mais tous sont intéressants, comme ce Smith, un jeune explorateur anglais qui suit tout cela d'un oeil attentif.

Et puis l'auteur a su soigné les décors en dessinant les lieux avec un luxe de détails.
Qu'il s'agisse de la maison ou de la plaine, les arrière-plan sont précis, travaillés, et sont sans doute le fruit de nombreuses recherches.
On est immédiatement plongé dans l'époque décrite et on admire les tissus, les tentures et les motifs sculptés sur les bois des maisons.
Il y a aussi un petit épisode qui permet de comprendre comment on fabriquait une maison et l'histoire coule toute seule, sans même qu'on s'en aperçoive.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé.
Le tome 2 est déjà commandé chez mon libraire et je pense qu'il ne restera pas aussi longtemps dans ma PAL.









La BD de la semaine est chez Moka aujourd'hui ! 







mercredi 31 juillet 2013

Thermae Romae de Mari Yamazaki tomes 1-5

Ma bibliothécaire sait mettre en valeur les livres intéressants.
Dans la vitrine de la bibliothèque, il y avait les 5 premiers tomes de cette série qui en compte 6.
Alors que je sortais les bras déjà bien chargés, mon regard est tombé sur la petite pile formée par ces mangas qui m’avaient déjà fait de l’œil sur plusieurs blogs.
J’ai donc été obligée de rentrer à nouveau pour les emprunter :D

Lucius Modestus est architecte de bains romains.
Dans la société romaine du 1er siècle, il est chargé de concevoir et de construire ces lieux au centre de la vie quotidienne.
Chaque jour, des centaines de personnes fréquentent les thermes.
Mais le problème de Lucius, c’est de se renouveler et de proposer des bains originaux, qui auront plus de succès que les autres.
Et ce n’est pas facile. Il vient d’ailleurs de se faire renvoyer d’un chantier.
Un peu désœuvré, il décide d’aller se détendre aux bains, mais alors qu’il va sous l’eau pour observer l’évacuation du bassin, il est aspiré dans la conduite.
Il finit par ressortir du bassin, mais il n’est plus dans un bain romain !
L’établissement où il se trouve est un bain japonais du 20e siècle...

Cette situation rocambolesque va bien évidemment entrainer pas mal de quiproquos.  
Lucius ne comprend pas où il se trouve, ni à quel époque.
Il voit assez vite qu’il est dans un autre pays, mais n’imagine même pas qu’il ait pu aussi voyager dans le temps.
Cela pourrait sembler incohérent, et pourtant, ça passe.
Dans les premiers chapitres, Lucius ne sort pas des bains, ce qui permet à l’auteur de limiter ses découvertes.
On finit ainsi par croire à cette histoire et par guetter les passages de Lucius d’une époque à l’autre.




L’histoire est d’ailleurs bien conçue.
À chaque chapitre, Lucius a un problème, une commande à remplir pour laquelle il n’a pas d’idée.
Jusqu’au tome 3, son passage au 20e siècle lui permet de découvrir un type de bain japonais qui l’inspire et lui permet de résoudre ses difficultés.
Évidemment, il acquiert une belle renommée et son travail est demandé au plus haut de l’état.
Sa fierté de Romain est un peu froissée chaque fois qu’il a l’impression d’être surpassé par ceux qu’il appelle les « visages plats », ce qui le motive à faire mieux.

À partir du tome 4, la structure change, ce qui est vraiment bien venu.
La répétition de petits chapitres présentant un problème, une visite au Japon, puis une solution finit par être un peu lassante, et on se dit qu’un quatrième tome risque bien d’être de trop.
Mais l’auteure envoie Lucius au Japon pour un séjour beaucoup plus long qui dure 2 tomes entiers !
On le suit alors différemment, dans une histoire où il prend un peu d’épaisseur, mais surtout dans des pages qui permettent de découvrir le Japon et sa culture ancestrale.
C’est bien fait et très agréable à lire.




Si vous étiez fasciné par les thermes romains quand vous étiez petit, si le Japon vous fait de l’œil, si vous cherchez un petit manga sympa à lire, celui-ci pourrait vous plaire.

Il comporte 6 tomes en tout, ce qui en fait une petite série.
Les 5 premiers sont parus, le 6 devait l’être le mois dernier mais apparemment, il faudra attendre septembre.

Il y a aussi une petite série télé dont les Romains ont bizarrement les yeux bridés ^-^











Et hop, une BD du mercredi empruntée à la bibliothèque et un billet en retard en moins !







mercredi 29 février 2012

Le pavillon des hommes, tome 1


Je reviens vous parler de BD après avoir délaissé ce genre pendant plusieurs mois.
J'apprécie toujours autant ces petites cases, mais il m'est plus difficile de m'approvisionner en ce moment.
Il faut dire que j'ai un peu négligé 2 bonnes résolutions de la rentrée intitulées : « piscine » et « bibliothèque ».
Je ne désespère pas, et je pense que dans un mois, je pourrai sentir le chlore et posséder une carte de bibliothèque.
En attendant, j'ai quand même dégoté ce petit manga, mais je ne peux pas vous dire comment. Il y a sans doute un billet de blog, quelque part, qui a attiré mon attention, et la couverture a fait le reste.

Au Japon, sous l'ère Edo, une maladie inconnue auparavant décime la population masculine.
La variole du Tengu, comme on l'appelle, touche les jeunes hommes, et parfois aussi les plus âgés. Si les second en réchappent, les premiers y succombent tous en quelques jours.
En quelques années, les hommes ne représentent plus qu'un quart de la population, et les femmes prennent progressivement leur place dans tous les postes clés de la société, y compris celui de Shogun.
Les jeunes hommes survivants, quant à eux, s'arrachent à pris d'or et sont souvent prostitués par leurs familles, vendus pour un soir à des femmes non mariés qui veulent un enfant.
Ce n'est pourtant pas le cas pour Mizuno, issu d'une famille pauvre de samurai qui se refuse à le vendre, mais aimerait tout de même le voir marié pour avoir une bouche de moins à nourrir.
Refusant tous les partis que lui trouve sa mère, le jeune homme prend la décision de quitter sa famille pour intégrer le pavillon des hommes, harem personnel du Shogun et symbole de son pouvoir.

Le titre de ce manga, les résumés que j'avais pu lire, m'avaient laissé penser que j'allais tomber sur un équivalent japonais de Manara.
Et bien, pas du tout ! L'auteur de ce manga suggère mais ne montre jamais, ce que permet aussi la naiveté de Mizuno.
À son arrivée au pavillon, il est jeune et sort juste de son village. Certains gestes surpris involontairement ne sont pas compris immédiatement, mais il apprend avec le lecteur et découvre les usages de ce lieu particulier.
Comme il s'agit du premier tome, il est probable que l'auteur ait souhaité également expliquer clairement le fonctionnement du pavillon, ce qui donne parfois des apartés qui rappellent la hiérarchie des différents grades possibles.
J'avoue que je n'ai pas tout retenu, mais ça n'a pas beaucoup d'importance.
On comprend facilement qu'il y a des postes plus ou moins importants et qui les occupe.

Par contre, ce qui m'a paru beaucoup plus intéressant, c'est la qualité du dessin.
Il y a quelques petits personnages rigolos, comme on en trouve  dans tous les mangas, mais leur usage est modéré. Le trait est fin, probablement réalisé au stylo pinceau ou à la pointe fine, et certains passages de nuit sont tracés uniquement avec quelques traits noirs et blancs sur fond gris.
Les yeux sont particulièrement soignés, comme le dessin des différentes pièces de vêtements portés à la cour d’Edo.

Cette lecture était donc une très belle surprise, et j’espère que les tomes suivants tiendront leur promesse.
Si les beaux mangas, le moyen âge japonais, les belles histoires bien faites vous font envie, ou si vous voulez découvrir un nouveau manga, celui-ci devrait vous plaire.

Vous trouverez d'autres idées de lecture BD chez Mango


Une première lecture pour le challenge Dragon.





mercredi 3 août 2011

Chi, une vie de chat de Konami Kanata



La semaine dernière, je cherchais quelque chose de léger pour lire les soirs de fatigue, et il y a plusieurs semaines qu’il n’y a pas eu une petite BD sur ce blog.
Il fallait donc y remédier.
Suivant les billets enthousiastes de plusieurs blogueurs, je suis allée jusqu’à la librairie pour enfants et j’ai mis ce petit manga dans mon panier.
Pour le moment, je n’ai mis que le tome 1 parce que je dois vous avouer que j’ai trouvé la série un peu onéreuse. Plus de 10 euros pour un manga, il me semble que c’est cher.
Bon, on ne va pas discuter du prix des livres ici, et c’est vrai qu’il est en couleur, mais si je lis la suite, ce sera à la bibliothèque.

Chi est un petit chaton bien étourdi qui a perdu sa maman et le chemin de sa maison.
Effrayé et seul, il est recueilli par un couple et son petit garçon, Yohei, qui lui offrent un toit.
Mais dans l’immeuble où cette famille habite, les chats et les chiens sont interdits. Il faut donc trouver une autre maison pour cet adorable chaton.
La maman de Yohei passe de nombreux coups de téléphone sans résultat et la famille s’attache à ce petit chat et lui donne même un nom.
Le chaton s’appellera donc Chi et restera bien caché dans l’appartement...

 A partir de cette petite histoire, l’auteur développe 20 chapitres courts où Chi va chez le vétérinaire, se sauve de l’appartement, apprend son nom, découvre les balles rebondissantes…
C’est le format classique des mangas, me direz-vous, mais ici on lit à l’endroit et en couleurs (enfin, à l’endroit pour le lecteur occidental, bien sûr).
Ces petites histoires sont rigolotes, j’ai beaucoup souri en regardant ce petit chat qui apprend la vie.

Le dessin est attendrissant et doux, et les couleurs ajoutent encore plus de douceurs à ce manga.
On sent que l’auteur aime les chats et qu’elle les a observés. D’ailleurs, j’ai lu que raconter la vie des chats d’appartement était devenu sa spécialité et la deuxième série qu’elle dessine est consacrée à un chat adulte qui s’appelle Fuku Fuku.

J’ai donc passé un bon moment, et si vous cherchez un manga léger et rigolo, c’est parfait. Je pense que vous pourrez aussi le donner sans souci à vos enfants (je n’en ai pas pour tester). 
Par contre, si comme moi vous avez un chat un peu patraque en ce moment, ce manga risque de vous rendre un peu nostalgique.




Un manga de plus pour les mercredi en BD de Mango, et la PAL sèche du bar à BD.


Je m'aperçois que cela me fait une deuxième lecture pour le challenge animaux du monde de Sharon, et un deuxième animal (encore un chat et encore un manga) pour le challenge Petit bac d'Enna :)




mercredi 8 juin 2011

Cat's Eye de Tsukasa Hojo

Voilà une petite chronique qui attendait depuis pas mal de temps...

Beaucoup d'entre vous, sans doute, on connut le dessin animé Cat's Eye, dans leur enfance.
Il a été diffusé pendant de nombreuses années et l'est encore sur certaines chaines.
J'en était fan quand j'étais jeune, comme j'étais fan de Jeanne et Serge et Albator.

Oui, mais voilà, le problème de ces séries à multiples épisodes, c'est que le début et la fin de l'histoire sont souvent invisibles. Je n'ai jamais vu le premier épisode, su ce qui était arrivé au père des trois soeurs ou comment elles arrivaient à le retrouver à la fin.
Le meilleur moyen de le savoir était donc de lire le manga.

Rui, Hitomi et Ai tiennent le café Cat's Eye fréquenté par Toshio, petit ami de Hitomi. 
La nuit venu, les soeurs se transforment en voleuses de haut vol, dérobant tableaux et bijoux de grands prix. 
Toshio, quand à lui, est inspecteur de police et est chargé de contrer les activités d'un gang de voleurs qui signent leurs larcins "Cat's Eye". 
Malgré ses nombreux efforts, il ne parvient qu'à frôler l'une des voleuses, mais n'arrive jamais à les arrêter. 

Comme vous l'avez peut-être noté, les prénoms des héros ont été traduits dans le dessin animé et occidentalisés. Les personnages sont évidemment reconnaissables car le dessin est très proche, mais c'est un peu déstabilisant dans les dialogues, surtout quand les personnages sont absents de la scène.

La trame principal du dessin animé, qui donne un peu de moral aux activités des Cat's Eye est également quasiment absente de ce premier tome.
La disparition du père des soeurs n'est pas mentionnée. Elles volent et revendent, apparemment pour se faire de l'argent. Dans la dernière histoire, on devine vaguement qu'elles ont une autre motivation qui les oblige à agir, mais rien n'est dévoilé. Il faut donc sans doute patienter encore jusqu'au deuxième tome.

Le manga lui-même est un peu confus au départ et j'ai trouvé l'histoire un peu simple.
Les dessins sont assez raides, ils manquent de fluidité, mais cela s'améliore au fil des pages.
Les différents personnages apparaissent parfois en usant de procédés artificiels.
Ces petites critiques m'ont amené à faire quelques recherches, et j'ai lu que ce manga était un des premiers de l'auteur. On peut donc dire qu'il faisait ses gammes, et je lirai la suite pour voir ce que cette histoire devient.

C'est donc un avis mitigé mais qui laisse la porte ouverte à une prochaine lecture. 



Et un petit manga de plus pour les mercredi en BD de Mango, et la PAL sèche du bar à BD.


mercredi 26 janvier 2011

XXX Holic de CLAMP

J’ai découvert ce manga en achetant des cadeaux de noël. Deux volumes étaient présents sur la liste d’une cousine, ce qui m’a forcé à m’intéresser un peu au rayon manga de ma librairie.
Mis à part Détective Conan, je ne connais pas grand-chose, et l’alignement des dos quasiment tous identiques ne m’a jamais vraiment attiré.
Or ce manga mise clairement sur l’esthétisme pour se faire remarquer !
La couverture, les tranches, les intérieurs de couverture, tout est traité en couleur, sur fond noir, avec des dorures et des courbes où l’on sent l’admiration du dessinateur pour l’art nouveau européen. Le dessin est soigné, même si l’intérieur du manga reste traditionnel, en noir et blanc et sur papier épais.
A chaque tome, je m’amuse à découvrir la couverture et à y observer tous les petits détails qui y sont cachés par les dessinateurs.

Ce manga a également la particularité de provenir d’un studio de dessinatrices. Le studio CLAMP compte aujourd’hui 4 personnes, qui se répartissent le travail et produisent plusieurs séries, comme celle-ci et celle qui lui est liée : Tsubasa Reservoir Chronicle. Cette patte féminine produit un manga dont les tomes sont assez bien tournés, avec des histoires à la trame commune, mais souvent originale.




Mais de quoi ça parle ?
Watanuki Kimihiro est un jeune lycéen qui voit des esprits depuis son enfance. Certains sont pacifiques, mais d’autres sont plus agressifs. Yuuko Ichihara, sorcière de son état qui réalise les vœux, lui propose de le débarrasser de ces visions à condition qu’il lui donne quelque chose en échange (tout travail mérite salaire, comme on dit). Watanuki est pauvre et n’a que son temps à donner. Il échange donc la réalisation de son vœu contre des heures de ménages, de cuisine et de compagnie dans la maison de la sorcière. Ce travail va l’amener à rencontrer de nombreuses personnes et à accomplir toutes sortes de missions pour Yuuko.
Il est souvent aidé par son camarade de lycée Domeki Shizuka, jeune homme très doué qui feint une indifférence générale tout en sauvant la vie de Watanuki à plusieurs reprises. Watanuki est également amoureux de Himawari Kunogi, jeune fille frivole parfois plus intéressée par Domeki.

La série comptera en tout 19 tomes. Ma lecture personnelle m’a permis d’arriver au tome 6.
Les aventures de tous ces personnages sont présentées dans l’ordre chronologique, ce qui impose de faire de même pour la lecture. Les personnages secondaires sont parfois récurrents et il faut avoir lu les tomes précédents pour tout comprendre. L’intrigue reste toutefois simple, un peu onirique parfois, mais souvent positive. Les vœux réalisés par Yuuko sont souvent des choses que chacun pourrait appliquer lui-même dans sa vie, et la réflexion qu’elle éveille en Watanuki permet au lecteur de s’interroger également.
Cette série est censée être lue en relation avec Tsubasa Reservoir Chronicle. J’avoue que si j’ai acheté les trois premiers tomes de cette série, je n’ai pas encore vraiment accroché et je suis restée au début du second tome. Je ne peux donc pas vraiment parler de ce croisement.

En bref, si vous aimez les mangas esthétiques, bien tournés, non violents mais pas neuneu, ou si vous ne connaissez pas les mangas, celui-ci peut vous convenir J.





mercredi 17 novembre 2010

Détective conan de Gôshô Aoyama

Ce n’est pas simple de parler d’un tome 28 quand on n’a pas encore parlé des précédents numéros. Et dans les mangas, il y a un certain nombre de numéros. 
Mais pour que vous puissiez comprendre, je vais reprendre l’histoire générale et vous expliquer un peu de quoi ça parle.

Conan Edogawa est un petit garçon de 5 ou 6 ans très futé, avec un sens de l’observation ultra développé. Il résout les enquêtes les plus complexes avec ses amis du club des détectives, Ayumi, Genta et Mitsuhiko.
Oui, mais voilà, en réalité, Conan s’appelle Shinichi Kudo et a 16 ans !
Dans le 1er tome, Shinichi est à la poursuite de dangereux criminels appartenant à une organisation secrète. Il aide la police dans de nombreuses affaires, et celle-ci en est une parmi d’autres. Mais les hommes en noir de cette organisation sont très puissants et prennent Conan au piège dans leur repère. Pour leur échapper, il boit une potion qui le transforme en jeune garçon. Il se réfugie alors chez son ami le professeur Agasa, sorte de Q (le monsieur gadget de James Bond) qui invente sans cesse de nouveaux gadgets.
Mais Conan doit se cacher pour continuer à échapper à cette organisation d’assassins.
Lui et le professeur ont donc l’idée de faire croire à Ran, la petite amie de Shinichi, qu’il est parti à l’étranger sans prévenir et qu’il demande à Ran de s’occuper de son petit cousin : Conan.
Bien sûr, Ran a parfois des doutes, et si elle considère Conan comme un petit garçon, elle est souvent surprise par certaines de ses réactions. Conan doit aussi se faire discret afin que l’organisation ne le repère pas.
Hélas, il ne peut pas s’empêcher de faire le détective. Et heureusement, le père de Ran est détective et est surnommé « Mouri l’endormi ». Il résout chacune de ses affaires en ayant l’air endormi, car Conan se sert d’une seringue hypodermique pour l’endormir, et avec son nœud papillon transformateur de voix, il résout l’énigme.

Vous avez tout suivi ?
Vous connaissez donc les bases.
De nouveaux personnages sont apparus progressivement pendant les 10 premiers tomes, les histoires alternent et portent sur Shinich, sur Ran, sur toute la famille ou uniquement sur une énigme.
Cette diversité fait qu’au 28e tome, j ne m’ennuie toujours pas. Bien sûr, certaines histoires sont moins bonnes que d’autres, et il y a quelques redites ou quelques airs de famille, mais globalement, je reste fidèle et je ne suis pas déçue.
Chaque tome contient la fin d’une histoire, 2 ou 3 récits complets et le début d’une nouvelle histoire qui se terminera dans le tome suivant, ce qui encourage à le lire, évidemment.

Dans ce tome 28, Conan défend un ours et son petit contre un assassin, débusque une femme qui a tué son mari, et un assassin qui sévit sur une île pendant la fête des sirènes.
Je ne trouve pas souvent qui est l’assassin, ce qui me semble être un critère de qualité (sauf quand l’auteur cache des informations), et ce volume n’a pas dérogé à la règle.

Une bonne lecture, donc, mais je vous conseille de commencer au 1er tome si je vous ai donné envie de lire Détective Conan. 



Avec ce premier manga présenté sur ce blog, je participe au challenge BD de M. Zombi et au challenge PAL sèches de chez Mo'.
Je participe aussi à la BD du mercredi de Mango.



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